L’art épistolaire de Mme de Sévigné
Abstract
Considérée comme la maîtresse de l’art épistolaire au XVIIe siècle, Marie de Rabutin-Chantal, dite la marquise de Sévigné, a laissé dans la littérature française une oeuvre extrêmement riche (1120 lettres) et variée, mais peu connue et appréciée par le public lecteur. D’ailleurs, l’auteure ellemême n’a jamais souhaité que ses lettres soient divulguées en dehors du cadre privé ou des salons du temps (où elle était lue); c’est pour cela qu’elle est devenue, en quelque sorte, « une écrivaine malgré elle ». Notre démarche propose une analyse fine et détaillée de quelques lettres que l’auteure avait adressées à sa jeune fille, madame de Grignan. L’importance que nous accordons à ce type d’écriture vise surtout la thématique atteinte : les relations humaines, la noblesse et la mondanité, le quotidien, la religion, la mort.