Oraşul Bucureşti – matrice existenţială a identităţii comuniste în romanul Orbitor de Mircea Cărtărescu

Abstract

Cet étude s’attache à démontrer que, dans le roman de Mircea Cărtărescu, l'homme et la ville sont intimement liés : la ville de Bucarest s'y anime, le romancier lui attribuant des sentiments profonds / des expériences sensorielles qui renvoient à l’image d’une mère, capable de convertir ses citoyens. Si l’on considère comme une extension de l'archétype de la mère, on pourrait dire que Bucarest reflète le sens essentiellement négatif de ce dernier: c'est la mère qui réveille la peur. Il y a un oeil critique et objective qui enregistre en détail les modifications apportées à la ville-mère, en décrivant le bidonville de paysage qui domine, étant souligné le désordre, le laid et les ruines dont les personnes se livrent. L'image de la ville renvoie à celle d’une mère dévorante, qui veut mutiler ses enfants captifs dans des logements insalubres, ayant l'aspect de la prison. La ville-mère a été transformée dans un espace effrayant qui a séduit, puis a avalé les destins de ses habitants.