Memorie şi identitate în dramaturgia lui Virgil Tănase
Abstract
Virgil Tănase (né le 16 juillet 1945, à Galați) fait son début en tant que dramaturge-metteur en scène sur la scène parisienne avec la pièce Le Paradis à l’amiable (Paradisul la mica tocmeală, 1983), écrite après son expérience d’écrivain dans la Roumanie totalitaire. Dès le départ en France en 1977 et usqu’à présent, le théâtre occupe une place très importante dans son activité
artistique (comme l’attestent les Lettres sur la littérature et le théâtre, 2013). Les textes dramatiques L’enfant de ce siècle extraordinaire et Les bêtes (2011) mettent en scène des personnages qui ont une identité scindée, marquée par le conflit entre l’aspiration vers la liberté et l’expérience de la clôture, de l’isolement. Les destins, crayonnés par le truchement d’une écriture complexe qui projette les histoires personnelles dans les mouvements seismiques de la « grande histoire », reflètent l’image d’un siècle féroce. Le thème de l’exil, de l’être humain claustré, illustré par le biais des symboles, aquiert une signification particulière dans cet univers dramatique qui inscrit les traces de la mémoire historique et culturelle.