Reprezentări ale feminităţii în Matca de Marin Sorescu: Irina – gnoză şi dialectică hegeliană
Abstract
La pièce Matca achève la trilogie „vouée à des personnages de la solitude” dont la „chute” réside
dans le repli sur soi-même et dans la recherche de la liberté absolue. Si pour Iona, la thèse stoïque de la
réconciliation avec les lois de l’univers trouvait son expression dans le déchargement gnostique de la matérialité,
par le truchement de l’éventration, pour le Sacristain, le solipsisme offrait la solution erronée du passage vers la
transcendance par le biais d’une création individuelle illusoire – la cathédrale de fumée, dans Matca, Irina
symbolise l’irruption de la sagesse divine dans l’humain et l’Esprit hégélien en immanence, ayant parachevé la
synthèse. L’héroïne s’avère être la représentation de l’archétype maternel dans le sens de Goethe, la Femme, le
principe qui tient en balance la vie et la mort, ayant donné du sens à l’existence à travers l’enfantement et ayant
sauvé l’humanité de l’anéantissement. Or, ce principe est renforcé par les symboles féminins de l’eau et de l’arbre, autant comme éléments constructifs et aussi conservatoires, en rappelant les renaissances périodiques de la nature. Entrée dans les creux du chêne en tant qu’espace d’une réclusion mystique et d’une concentration de la conscience de soi-même dirigée vers le surgissement dans le monde avec un but conscient assumé, suite à une évolution, noyée par les eaux en même temps initiatrices et destructives, Irina réussit par sacrifice personnel, l’acte créateur d’une renaissance postdiluvienne de l’humanité purifiée et régénérée en croyance et esprit, en annulant ainsi les associés au thème de la mort dans la littérature de l’aquatique: le complexe de Caron et le complexe d’Ophélie.