Grimasele tranzitoriului posttotalitarist în „povestea” piesei Desfacerea gunoaielor, de Marin Sorescu
Abstract
La critique littéraire actuelle est sur le terrain de lutte des évaluations des résultats de la « bataille
culturelle » postmoderniste dont Marin Sorescu a eu l’intuition dès 1971, année où il avait conçu la pièce
« L’abrogation des ordures », qu’il ne publie qu’en 1995, grâce à l’universalité et à l’actualité des motifs
circonscrits au thème de l’immixtion du politique dans la vie de l’écrivain. Cette parodie à l’adresse du système
communiste pourri (action claire de dissidence, idée ignorée par les critiques !) exprime, d’autre part, la satyre
amère envers la crise (néo)moderniste subjuguée de nouveau par l’ingérence du politique dans l’époque posttotalitaire, quand l’auteur publie cette pièce ayant un statut incertain (rejetée par la censure communiste ?
expression du refoulement ? « littérature de tiroir » ?). L’auteur aperçoit aussi les formes de début de la
globalisation (la culture de consommation, les cultures alternatives, l’autoréférentialité, la littérature du
prosaïque etc.) régurgitées par le mécanisme postmoderniste qui reprend les « vieilles ordures » - les thèmes
consacrées et distribue les « nouvelles ordures », européennes, à une déplorable Roumanie second-hand, qui
attend, résignée, à la queue de l’histoire, échouant l’acclimatation des « eucalyptus » littéraires (qui, que Dieu
nous en garde !, pourraient même changer notre climat…) et le miracle du complètement du cercle de la
solidarité des écrivains. Cela ne peut plus arriver, car l’Enfant (terrible) aux velléités de dirigeant bouscule le
Retraité du canon (soupçonné collaborateur de la Securitate) et les habitants de la Rue du Nouveau Demi-cercle
et ceux de la Rue du Vieux Demi-cercle se réunissent pour « avancer en ralentissant » dans la grande place, où
pullule la « queue aux ordures », cirque organisé sur le principe du « donner-prendre », du jeu à la « bâza » et
celui à l’hasard « comptage par multiple de trois », sous un temps qui court et qui échappe à la
compréhension…