Despre conservarea/lichidarea memoriei colective şi a conştiinţei identitare
Résumé
Dès le début des années ’90, la scène culturelle et littéraire roumaine a été gravement ébranlée par un mouvement révisionniste agressif, censé démythifier les écrivains « panthéonisés » pendant l’époque communiste, notamment en raison de leur prétendu « collaborationnisme » avec le régime totalitaire. Fondées exclusivement sur des critères politiques, au détriment des valorisations esthétiques, les démarches « justicières » de G. Grigurcu, E. Negrici, Al. George, A. Marino et d’autres sont à même de
révéler l’incapacité de ces critiques de voir, au-delà la déconstruction des ainsi-dites « illusions » de la littérature roumaine, le péril de la déstructuration de la conscience identitaire nationale et les abus de la mémoire collective.