De l’hospitalité langagière à l’hospitalité culturelle par le truchement de la traduction littéraire
Abstract
En partant des considérations récentes des spécialistes comme A. Berman, P. Ricœur, B. Cassin et S. B. Diagne, je me propose de faire à mon tour l’éloge de la traduction en argumentant par ma pratique de professionnelle du métier d’enseignante de traductologie et de traduction littéraire. Mes exemples portent sur des culturèmes réputés difficiles à traduire mais non pas impossibles tirés du roman Le Signe du Cancer de Mihail Sadoveanu. Dans le sillage des études ponctuelles échafaudées sur le principe philosophique de tolérance culturelle, je plaide avec
pertinence pour la notion d’hospitalité langagière.