Proiecţii identitare în proza interbelică a Cellei Serghi
Abstract
Soumis à une grille de lecture identitaire-autobiographique, le roman La toile d’araignée (Pânza de păianjen, 1938), écrit par Cella Serghi, laisse transparaître tout un réseau de structures et d’images abyssales: la complémentarité des personnages féminins, le miroir, la mer, la mère. Leur
récurrence obsessive met en évidence les tentatives dramatiques de l’artiste de récupérer par l’acte d’écrire son identité scindée et de re-sémantiser sa propre existence. Le camouflage identitaire est reconnu et assumé sincèrement à travers le volume mémoriel À la toile d’araignée de la
mémoire (Pe firul de păianjen al memoriei, 1977). Les repères biographiques nourrissent directement l’œuvre artistique et ils deviennent dans le roman de Cella Serghi les axes principaux d’un paradigme autofictionnel, comme expression d’une écriture féminine par excellence.