Le personnage féminin entre la spécificité esthétique et les exigences éducationnelles
Abstract
Pour les Romantiques, le gène du génie paraît s’identifier toujours dans la structure masculine, la
femme apparaît le plus souvent comme une incarnation du principe de la simplicité plus ou moins détestable.
Plusieurs fois divinisée, adorée, elle montre rapidement sa nature tellurique et elle « déçoit » par ses élans
corporels. Le Romantisme instaure ainsi le préjugé sur la supériorité spirituelle masculine qui a donné
jusqu’aujourd’hui plusieurs hypostases de la femme dans la littérature roumaine. La femme y apparaît soit
comme l’héroïne d’une romance excessivement édulcorée située dans la lignée de la prose sentimentale du XVIIe siècle, soit, par contre, comme protagoniste d’une histoire de mœurs rappelant les typologies du roman
bourgeois des Lumières