SYNCHRONISME VS. FORMES SANS FOND DANS DES TRADUCTIONS POETIQUES ROUMAINES DE LA PERIODE DE 1848
Abstract
Depuis le XIXe siècle, la littérature roumaine a démontré une ouverture constante vers l’horizon culturel « universel », aspirant continuellement à une synchronisation avec les produits littéraires et les « productions » considérées comme valeureuses à ce moment. Se situant à la confluence du monde occidental, oriental et balkanique, la culture roumaine a connu des changements au niveau de l’influence et des interférences avec la littérature occidentale. À partir de cette idée, en se frayant un chemin «national» et en s’adaptant aux
particularités de la pensée esthétique européenne par imitation ou « importation mécanique» (Vârgolici 1985 : 25), les écrivains de la génération de 1848 ont réussi la réinvention d’une
littérature vraiment moderne.